De la naissance de la radiologie à l’imagerie médicale dans sa forme actuelle , le manipulateur reste la pierre angulaire des activités de radiologie. Le médecin radiologue a besoin de l’aide apportée par le manipulateur et celui-ci ne peut exercer sans la présence du médecin radiologue.
Enseignant et ancien cadre dans la formation paramédical, j’ai pu ainsi, être au cœur du changement et mutations inhérentes à l’évolution de notre métier, ainsi qu’au dynamisme d’un corps soumis à sa propre évolution. Malgré tout, un élément récurrent dans la formation paramédicale est devenu source de tensions et d’insatisfactions : le stage.
Dans cet article j’apporte ma modeste contribution en soulevant quelques problématiques liés à cette partie essentielle de la formation
Mots Clés : Stages-Formation paramédicale-Tutorat-Encadrement
À travers la définition du tutorat et des fonctions du tuteur, nous pouvons faire ressortir les éléments qui nous permettront de sélectionner le « bon » tuteur.
Au-delà des 6 fonctions que J. Bruner [1] a identifiées pour l’activité du tuteur., pour J.J.Boru [2] Il a en plus une fonction de « socialisation
professionnelle » . C’est-à-dire, le changement identitaire et l’apprentissage de la culture de la profession.
Des compétences hautement spécifiques qui exigent que nous soyons vigilants pour attribuer à un professionnel de la santé le titre de tuteur.
La demande de soin de par le monde entier est de plus en plus accrue,
eu égard aux maladies émergentes, la mutation du mode de vie de la population à savoir les habitudes alimentaires, la sédentarité, l’industrialisation et la pollution……. Continuer la lecture de « Editorial »
En décembre 2019, une épidémie de pneumonie due au nouveau coronavirus 2019, le SARS-CoV-2 (severe acute respiratory syndrome coronavirus 2) a éclaté à Wuhan, Hubei, Chine[1]. Ce bétacoronavirus provoque une pathologie respiratoire parfois sévère, nommée Covid-19 par l’organisation mondiale de la santé (OMS). Le 12 mars 2020, l’OMS a déclaré la Covid-19 comme une pandémie[1-2]. Le taux de mortalité spécifique de la Covid-19 est variable[3]. Alors que le taux global est d’environ 2,3%, il atteint 8,0% et 14,8% chez les patients âgés, respectivement, de 70 à 79 ans et ≥ 80 ans[3]. Le diagnostic positif de la Covid-19 repose sur un ensemble d’éléments regroupant la notion de contact avec un cas suspect/confirmé de Covid-19, les résultats des prélèvements virologiques, et la présence de signes cliniques et radiologiques évocateurs[4-5]. Les examens virologiques consistent en un test d’acide nucléique SRAS-CoV-2 (par écouvillonnage naso-pharyngée ou d’autres échantillons des voies respiratoires supérieures) et/ou un test sérologique des immunoglobulines (IgM et IgG) qui a une spécificité > 95% pour la Covid-19[6,7].
Ainsi, l’objectif de la présente étude était de déterminer les caracteristiques radio-cliniques et biologiques et évolutives des patients Covid-19 durant le pic de l’épidémie.
antimitotiques mis à la disposition de l’oncologie médicale n’a cessé d’augmenter depuis 50ans. Cet arsenal thérapeutique a permis d’obtenir de plus en plus de réponses objectives et de rémissions complètes durables.
La malnutrition est un problème important dans la prise en charge d’un enfant atteint d’un cancer. La prévalence de la dénutrition chez l’enfant cancéreux est estimée entre 10 et 37,5 % chez des enfants avec tumeurs métastatiques. L’évaluation de l’état nutritionnel sert alors à dépister les sujets à risque ou présentant une dénutrition et à estimer ses causes principales afin d’élaborer une prise en charge nutritionnelle appropriée.
Mots clés : Cancer- enfant – dénutrition- dépistage
consultations des malades aux urgences, pouvant rentrer dans le cadre de plusieurs pathologies, ce qui la rend un symptôme et non pas une maladie où la recherche étiologique s’impose.
La compréhension des mécanismes physiopathologiques de l’anémie permettent d’aboutir au diagnostic et de proposer le traitement adéquat.
L’infirmier joue un rôle primordial dans la prise en charge des malades atteints d’anémie ; par son contact étroit avec le malade il participe par la bonne application des thérapeutiques à celui-ci et son éducation aux soins.
Le tabagisme est un fléau mondial, responsable d’une lourde morbi-mortalité. Il représente un problème majeur de santé publique, et coute cher à la société, il est la première cause de mortalité évitable. Il existe donc un besoin urgent d’optimisation des moyens d’aide au sevrage tabagique.
La fumée du tabac qui comporte de nombreux agents toxiques est responsable de nombreuses pathologies, touchant essentiellement l’appareil respiratoire et une multitude d’autres organes. Elle est responsable de maladies chroniques avec une mortalité et une espérance de vie moindre et une consommation plus sérieuse de médicaments et un cout pour la société très important.
Cet article a pour but, d’énumérer et de décrire de façon plus succincte les effets néfastes de la fumée du tabac sur notre organisme.
Summary:
Smoking is a global health problem, responsible for heavy morbidity and mortality. It is the largest avoidable cause of death in the world. There is an urgent need to help patients with smoking cessation.
Tobacco smoke which contains many toxic agents is responsible for many pathologies, affecting, bronchi, pulmonary parenchyma and a multitude of other organs. It is responsible for chronic diseases with lower mortality and life expectancy and more serious consumption of medicines and a very high cost to society.
The purpose of this article is to list and describe more succinctly the harmful effects of tobacco smoke on our body.
tissulaire et nerveux, il provoque une cascade d’évènements cellulaires et moléculaires en périphérie qui est responsable de l’inflammation et d’une sensibilisation des nocicepteurs. Il s’agit de la sensibilisation périphérique, la durée et l’intensité de cette dernière va entraîner une hyperexcitabilité centrale avec des phénomènes de neuroplasticité et modifications à long terme de la transmission du message douloureux. Le rôle clé dans l’hyperexcitabilité centrale est joué par les récepteurs NMDA.
Après une intervention chirurgicale, un patient sur cinq présentera des douleurs persistantes. Parmi ces patients, un patient sur trois souffrira de douleurs sévères et un patient sur deux présentera des douleurs neuropathiques. La consultation pré et postopératoire est primordiale pour détecter Les signaux clinique d’alerte : une douleur intense, une décroissance lente de la douleur postopératoire et la présence de caractéristiques de douleur neuropathique précoce.
Il existe trois principaux facteurs qui entretiennent la chronicisation d’une douleur : une douleur chronique qui précède la chirurgie, la consommation d’opioïdes et une fragilité psychologique.
L’utilisation de kétamine, de lidocaïne et de techniques d’analgésie périopératoire diminueraient le risque de chronicisation [1].
summary
The surgical trauma is twofold, both tissue and nervous, it causes a cascade of cellular and molecular events at the periphery which is responsible for inflammation and sensitization of nociceptors. This is peripheral sensitization, the duration and intensity of the latter will lead to central hyperexcitability with phenomena of neuroplasticity and long-term changes in the transmission of the painful message. The key role in central hyperexcitabilityis played by NMDA receptors.
One in five patients will have persistent pain after surgery. One in three of these patients will experience severe pain and one in two will experience neuropathic pain. Pre and postoperative consultation is essential to detect clinical warning signals: severe pain, slow decrease in postoperative pain and the presence of characteristics of early neuropathic pain.
There are three main factors that maintain the chronicity of pain: chronic pain that precedes surgery, the use of opioids and psychological fragility.
The use of ketamine, lidocaine and perioperative analgesia techniques would decrease the risk of chronicity
Mots clés : douleur chronique, consultation douleur.