Boudiaf met l’accent à Sétif sur l’importance de donner une nouvelle impulsion à la santé de proximité

SETIF- Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a mis l’accent samedi à Sétif sur l’importance de donner une nouvelle impulsion à la santé de proximité et de la promouvoir.

"La nouvelle carte sanitaire va donner une impulsion décisive à la santé de proximité, ce qui permettra d’alléger la pression sur les urgences des hôpitaux qui ne parviennent plus à répondre à la forte demande", a expliqué le ministre au cours d’une réunion avec les cadres locaux de son secteur, notamment les directeurs des établissements de santé.

Le ministre a également réaffirmé la nécessité de mettre en place des permanences dans les structures de santé de proximité, de 8 h à 14 h et de 14 h à 20 h, soulignant que "des inspections seront opérées et que des sanctions seront prises en cas de manquement".

M. Boudiaf a souligné que la santé dans le pays souffre beaucoup moins du manque de moyens- ces derniers étant largement disponibles- que de problèmes d’organisation et de gestion.

Il a annoncé, à ce propos, qu’à partir du 22 juin prochain une université d’été de la santé, première du genre, sera organisée à l’intention des gestionnaires des établissements de santé, dans des villes côtières, "dans l’optique de contribuer à régler les problèmes de gestion actuellement posés".

Des sessions de formation continue seront organisées afin de permettre aux gestionnaires de s’imprégner des techniques les plus récentes et les plus éprouvées en matière de gestion.

A propos des centres anti-cancer (CAC), ouverts ou qui doivent ouvrir bientôt, le ministre a indiqué que la politique du secteur accorde, sur instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, "une importance primordiale au traitement des malades atteints de cancer, une maladie qui ne cesse d’évoluer dans notre pays".

18.400 lits sont en réalisation à travers le pays pour la prise en charge de ce mal, dira le ministre.

Réaffirmant qu’il n’existe aucune pénurie de médicaments ou de vaccins, le ministre a indiqué que "grâce aux efforts de l’Etat et aux stratégies mises en oeuvre avec, notamment une carte sanitaire modèle, le secteur de la santé aura rattrapé tous ses retards entre la fin de 2015 et le début de 2016".

APS samedi, 07 juin 2014 17:48