La formation continue des médecins généralistes et spécialistes obligatoire

ALGER - La formation médicale continue des médecins généralistes et spécialistes doit être institutionnalisée et obligatoire, a indiqué, jeudi à Alger, le Dr Salah Laouar, le Président du Forum national de l’omnipraticien (FNO)

"La formation continue est nécessaire pour actualiser les connaissances des médecins, spécialistes ou généralistes, exerçant dans le secteur public ou privé, pour leur permettre d’être plus performants dans leur profession", a précisé le Dr Laouar, lors du 10e forum national de l’omnipraticien.

L’omnipraticien est le médecin qui pratique la médecine générale, à savoir, le suivi durable, le bien-être et les soins médicaux généraux d’une communauté, sans se limiter à des groupes de maladies relevant d’un organe.

Pour la généralisation de la formation continue, le Dr Laouar a fait savoir que de nombreuses propositions ont été adressées au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en vue de la concrétisation du recyclage continu des praticiens.

Le président du FNO a fait remarquer que la médecine "n’était pas figée" et qu’il y avait de nouvelles acquisitions et données médicales au quotidien, soulignant que la recherche progressait avec le lancement de nouvelles techniques de soin.

Il a ajouté dans ce sens qu’un médecin formé il y a dix ans ne pouvait pas exercer la médecine avec les mêmes techniques et données.

Les médecins inscrits à ce forum recevront des enseignements dans diverses branches de la médecine, comme la neurologie, la cardiologie, la psychiatrie, la chirurgie, la gynécologie et autres.

Au sujet de la cardiologie, le président de la société algérienne d’hypertension artérielle (HTA), le Pr Ahcene Chibane, a rappelé que l’incidence de l’HTA était en augmentation en Algérie.

Il a cité plusieurs raisons à la hausse de l’incidence, en l’occurrence la mauvaise alimentation, la sédentarité, le stress et l’hérédité.

Le Pr Chibane a conseillé une alimentation modérée en sel, sucre et gras et une activité physique régulière.

Concernant la mauvaise circulation sanguine, le Dr Pierre Coulom, gastroentérologue à Toulouse (France), a expliqué que les pathologies veineuses pouvaient être liées à plusieurs facteurs.

Il a ainsi recommandé aux praticiens de traiter chaque cas de façon personnalisée, de sorte à déterminer les causes spécifiques de la pathologie.

Le Dr Coulom a rappelé que la mauvaise circulation pouvait être due à la génétique, à une consommation importante de sel, gras et sucre et à la station debout prolongée.

APS le jeudi, 22 mai 2014 10:19