Fièvre hémorragique Ébola 337 morts dans trois pays africains

La fièvre hémorragique Ebola a tué 337 personnes dans trois pays africains (Guinée, Sierra Leone, Liberia), depuis début janvier, a annoncé hier l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une agence de l’ONU basée à Genève.

Ce chiffre montre une hausse de plus de 60% en quinze jours par rapport au dernier bilan de l’OMS datant du 4 juin, et qui faisait état de 208 morts. Selon les derniers chiffres publiés par l’OMS, la fièvre Ebola, une maladie mortelle dans près de 90% des cas, a frappé 528 personnes dans ces trois pays et 337 personnes en sont mortes.

En Guinée, 5 morts et 7 nouveaux cas ont été signalés entre les 14 et 16 juin. En Sierra Leone, il y a eu 4 morts et 31 nouveaux cas en trois jours, du 15 au 17 juin. Enfin, au Liberia, entre les 11 et 16 juin, l’OMS a recensé 5 morts et 9 nouveaux cas. Au total, la fièvre Ebola a rendu malade ou tué quelque 398 personnes en Guinée, 97 en Sierra Leone et 33 au Liberia depuis le début de l’année. Le virus Ebola, découvert en 1976 dans l’actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), peut être transmis à l’homme par des animaux sauvages, et d’homme à homme par des contacts directs.

La fièvre Ebola, souvent mortelle, se traduit par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Les chances de survie augmentent pour les malades s’ils sont hydratés. Les personnes atteintes restent contagieuses tant que le virus est présent dans leur sang et leurs sécrétions, selon l’OMS. Il n’y a pas de vaccin homologué contre la fièvre Ebola. Plusieurs vaccins sont au stade des essais, mais aucun n’est disponible pour un usage clinique. Il n’y a aucun traitement spécifique et des médicaments sont en cours d’évaluation.

EL WATAN JEUDI 19/06/2014